Au cœur, la nécessité du soin comme base de la société et le besoin impérieux de refaire « demeure » dans son propre corps pour se restaurer dans sa souveraineté individuelle et de là, bâtir ensemble des liens plus sains et interdépendants avec le monde que l'on habite.
Très inspirée par la pensée de Cynthia Fleury*, j'aime l'idée de défendre la base du bien vivre et redonner ses lettres de noblesse au silence, à l'écoute, au temps long, à l'observation fine, à la mort, au vivant, aux espaces de libertés (intérieurs et extérieurs), à ce qui est économiquement inutile.
Les espaces proposés sont donc des espace-temps que vous vous offrez pour explorer, questionner, vous étonner, rire, vous distancier ou taper sur l'épaule de vos personnages/identités avec et par le corps.
Nous partageons des expériences par la danse, principalement, mais aussi avec le dessin et l'écriture, qui nous permettent de transformer l'utilisation que l'on fait de nos propres ressources et de celles qui nous entourent.
Nous dansons pour incarner tranquillement, mais avec conviction l'être agissant que nous sommes.
Nous ne savons pas bien ce qu'il va se passer, mais il se passe toujours quelque chose.
*allez lire ou écouter ce qu'elle partage, pense et écrit. Si ça vous intéresse
« Il y a en chacun de nous quelque chose de précieux qui ne se trouve en personne d’autre. Mais on ne peut découvrir ce qui est précieux en nous qu’en saisissant véritablement notre sentiment le plus puissant, notre désir essentiel, ce qui nous remue au plus profond de nous-même. » MARTIN BUBER